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Après un Euro 2024 mitigé, qui s’est conclu en demi-finale par une défaite contre l’Espagne, le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, n’a pas opéré d’importants bouleversements au sein de son groupe pour les deux prochaines rencontres à venir.
Il a annoncé, jeudi 29 août, la sélection de deux nouveaux joueurs seulement, l’attaquant du Bayern Munich Michael Olise et le milieu du Borussia Mönchengladbach Manu Koné, pour deux rencontres comptant pour la Ligue des nations, face à l’Italie (le 6 septembre au Parc des Princes) et la Belgique (le 9 septembre à Lyon).
Le patron des vice-champions du monde, qui lance avec cette sélection un nouveau cycle de deux ans, qui doit le porter jusqu’au Mondial 2026, a reconduit 20 des 25 joueurs ayant participé à l’Euro.
Signe qu’il ne renie absolument pas ses préceptes tactiques malgré de nombreuses critiques sur le jeu mis en place et la faiblesse de l’attaque des Bleus aperçus pendant l’Euro, Didier Deschamps a d’ailleurs expliqué jeudi ne pas vouloir « changer pour changer », appelant à ne pas « oublier que c’est la 5e demi-finale » depuis sa nomination en 2012 (Mondial 2018 et 2022, Euro 2016 et 2024, Ligue des Nations 2021).
Le sélectionneur a toutefois dû compenser les absences au milieu d’Eduardo Camavinga, victime d’une entorse du genou gauche, et d’Adrien Rabiot, toujours sans club, et il a décidé de se passer de Kingsley Coman, très peu utilisé à l’Euro et en instance de transfert du Bayern Munich vers Al-Hilal en Arabie saoudite. Sans oublier la retraite internationale prise par le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France, Olivier Giroud (57 buts), qui poursuit sa carrière aux Etats-Unis désormais.
Les nouveaux venus, Michael Olise et Manu Koné, ont notamment été aperçus cet été avec l’équipe de France olympique, avec qui ils sont parvenus à décrocher une médaille d’argent, après une défaite en finale contre l’Espagne (3-5, a.p.). Le nouvel ailier du Bayern Munich – recruté à Crystal Palace pour 50 millions d’euros –, a notamment été une des révélations du tournoi. « Là, [Michael Olise] change de catégorie. C’est quelqu’un qui a un bagage élargi, qui demande confirmation. Potentiellement, il a beaucoup de qualités. Il est capable de jouer à plusieurs postes, sur le front de l’attaque, même s’il a des préférences. Tout dépend du système et des animations », a jugé Didier Deschamps.
« Il est très attaché à l’équipe de France, avec des choix importants à faire pour lui », a salué le sélectionneur qui, en appelant Olise, a aussi éteint les espoirs d’autres fédérations susceptibles d’enrôler l’attaquant né à Londres d’une mère franco-algérienne et d’un père anglo-nigérian.
Le Monde avec AFP
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